Kaoru ayant reçut un coup de matraque sur la tête parce qu’il ne se laissa pas faire, était à présent évanoui sur le sol glacial d’une petit cage. Un petit broua se faisait entendre mais les voix qui sortaient et rentraient dans le magasin ne semblaient pas suffisamment fortes pour sortir le chaton de son étrange coma.
Il resta ainsi pendant de longues heures avant que ses oreilles ne se remettent à frétiller doucement dans son sommeil. Mais c’est seulement lorsque qu’un vendeur frappa voilement la cage que le Neko ouvrit difficilement les yeux.
« Debout! Ma parole, t’es un de ses fainéants toi! »
Kaoru baissa alors doucement les oreilles en faisant de petit grognement sourd. Tout en posant une main sur sa tête et en se mettant en tailleur, il se remémorait la scène qui mit fin à sa liberté. Terrible souvenir.
Il était à nouveau dans une de ses petites cages juste assez grande pour pouvoir se tourner et se coucher. (Rouler en boule bien sur, pas assez de place pour s'étaler comme il aimait tant le faire.)
Après un cours instant à reprendre ses esprits, il lança un regard mesquin au vendeur.
« Laissez moi sortir de là! »
*Si seulement s’était aussi facile que sa....*
Oui, si seulement s’était aussi facile que sa. Il se doutait bien que le vendeur ne le laisserait pas s’en aller, autant espérer qu’il sorte le tapis rouge et qu’il vous lance des pétales de roses en même temps...
Le vendeur se contenta de lui dire de se taire et de sourire si il voulait sortir un jour de là.
Kaoru, énervé, fit alors un sourire forcé pour se moquer du vendeur, les oreilles bien hautes et resta planter sur place tel une statue de pierre pendant 30 secondes avant de se rouler en boule dot aux clients, tout en grognant. Il savait qu’il ne sortirait pas de là avant un petit moment et que le manège allait certainement recommencer. « Il m’a mordu! », « Il a bousiller mes rideaux! », « Je peux pas garder une bestiole comme sa chez moi! Vous vous rendez pas compte! » et hop, je te ramène à l’animalerie. Retour à la case départ sans toucher les 2 ooo euros!
Kaoru baissa tristement ses oreilles, le regard emplie de douleur en pensant à se que lui réservait l’avenir. Il fixait à présent un coin de la cellule grise, ses cheveux ébouriffés volant de temps à autre à cause d’un petit courant d’air.