Fujiro rêve de liberté [PV Sasuki]

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Il y avait beaucoup d’animation dans l’animalerie, ce matin-là. Mais personne n’osait s’approcher de cette cage, disposée à l’écart des autres. De toute façon, la neko qui y était enfermée n’aurait plu à personne dans l’état où elle était. Fujiro assistait sans émotion au déambulement des humains dans l’animalerie. Cela faisait deux jours que son ancien maître avait cédé Fujiro à l’animalerie. Le gérant du magasin avait bien tenté de la rendre présentable mais la neko ne voulait rien savoir et trouvait encore la force de mordre et de griffer. C’est pour cette raison que sa cage avait été placée dans un recoin de la grande salle et que la jeune neko était mise à l'écart. Puis soudain, Fuiro posa le front sur les barreaux glacés de sa cage. Son regard se perdait au-delà de la cage, comme si Fujiro cherchait à suivre des yeux l'humain qui venait de quitter l’animalerie avec son neko nouvellement acquis.

Le calme revenait enfin dans le magasin. La neko, épuisée par les mauvais traitements qu’elle avait subi, papillonnait des yeux. Elle recula dans le fond de sa cage et, recroquevillée sur elle-même, commençait à s’assoupir, la tête enfouie dans les genoux. Ses yeux se mouillèrent pendant son sommeil : elle rêvait de sa grand-mère. Elle se souvenait de la joie de vivre qu'elle éprouvait à cette époque. Mais un bruit sourd la fit sursauter : le gérant venait de faire tomber un objet. Fujiro s'essuya les yeux du dos de la main et toujours repliée sur elle-même dans le fond de sa cage, observa les clients qui venaient de faire leur entrée dans l'animalerie.

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Idril se promenait dans cette nouvelle ville qui lui plaisait beaucoup. Elle aurait tant aimé montrer tout cela a son pere. Elle s'arretait quand elle le souhaitait devant les jolies vitrines decorées. Enfin elle tomba devant ce magasin. Une colere noir jaillit en elle. Elle detestait que l'on maltraite les animaus et elle ne pensait pas que les nekos devaient etre traités differement des autres humains.

Elle entra à la volé dans ce magasin. Elle promena son regard parmis les cages où des animaux mi-chats mi-humains etaient tous plus delabrés les uns que les autres. Elle deambula parmis les rayons. Son coeur se serra quand elle voyait ses pauvres betes si malheureuse. Mais elle n'arreta son regard sur aucuns. Elle fut attirée par une cage mise à l'écare.

Elle s'approcha d'une neko qui semblait avoir eut la vie dure. Elle s'accroupie devant sa cage. Elle remarqua des blessures sur son corps, ses cheveux etaient longs et sales, ses ongles noirs et tres longs et elle etait vetu de haillons. Idril eut un pincement au coeur en la voyant ainsi.

"Comment t'appelles-tu petite neko?"

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Fujiro mit quelque temps à revenir de sa surprise. Cette jolie femme aux longs cheveux violets s'était approchée de sa cage sans montrer le moindre signe d'inquiétude. Bien au contraire, elle semblait révoltée par le sort des Neko. Fujiro se sentit attirée par la personnalité de l'humaine, plus encore elle était fascinée. Dépliant ses jambes frêles, la neko se mit à genoux et fit mine de s'approcher de cette personne qui semblait l'attendre. Le gérant remarqua la scène et s'empressa d'intervenir, menaçant la neko et mettant en garde sa cliente :

"Faites attention ! Ne vous approchez pas de cette furie ! Elle a failli tuer son ancien maître tout de même !"

La neko, craignant les représailles, recula précipitament au fond de sa cage mais bien que la peur d'être battue la tenaillait, Fujiro voulait lui répondre, oui, elle voulait lui parler ! Etait-ce parce qu'elle avait la même couleur de cheveux qu'elle ? Ou bien était-ce simplement parce qu'elle lui avait adressé la parole avec une sincérité qui la touchait ?

"Fujiro..."

C'était d'une voix douce et mélodieuse mais terriblement triste qu'elle prononça son nom, sans cesser d'observer la nouvelle venue. Fujiro espérait tant de cette rencontre qu'elle en oublia les menaces du gérant et tenta à nouveau de s'approcher des barreaux de sa prison...

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"Faites attention ! Ne vous approchez pas de cette furie ! Elle a failli tuer son ancien maître tout de même !"

Revoltée par les paroles du gerant, Idril se retourna vivement, ses cheuveux longs fouettant le vent. Elle lui repondit emportée par sa colere d'une voix ferme pleine d'autoritée:

"Failli tuer son ancien maitre??!! Non mais, l'avez-vous bien regardé?? Et puis je n'ai nullement besoin de vos conseilles! Allez-vous en. Je vous appellerez lorsque j'aurait besoin de vous!"

Le gerant ne repondit pas un mot et s'elloigna en rechignant dans sa barbe. Idril se racroupit pres de la petite neko qui semblait appeurée. Elle lui repondit quand meme qu'elle s'appelait Fujiro.

"C'est un tres joli nom! Que fait une si jolie neko avec un si joli nom dans une cage si horrible?? La vie ne semble pas t'avoir gatée...."

Elle passa une main a travers les barreaux et pris la pate de Fujiro. Elle la regarda de ses yeux bleux intensement et lui souria.

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Le coeur de la neko faillit s'arrêter quand elle entendit la voix ferme de cette jeune femme renvoyant sêchement le gérant derrière son comptoir. Fujiro en avait baissé ses oreilles en signe de soumission mais elle hésitait encore à accorder sa confiance à la jeune actrice qui cependant l'intriguait énormément.

"C'est un tres joli nom! Que fait une si jolie neko avec un si joli nom dans une cage si horrible?? La vie ne semble pas t'avoir gatée...."

Fujiro resta silencieuse, ne sachant que dire. Sasuki tendait maintenant la main vers elle. Tremblante à la fois de peur et de fatigue, elle s'était pourtant laissée prendre la patte : la main qui l'avait saisie était douce et chaude. Relevant les yeux, la neko se perdit dans le regard d'un bleu profond de la jeune femme. Fujiro eut l'espace d'une seconde l'impression que sa grand-mère se tenait en face d'elle. Au bout de quelques secondes, elle se décida enfin à rompre le silence et d'une voix peu rassurée et hachée, elle expliqua en peu de mots sa situation.

"Le gérant... il dit vrai... j'ai attaqué... mon ancien maître. Il... Il voulait..."

Les mots ne sortaient pas. Mais son corps parlait de lui même : elle retira doucement sa patte de la main de la jeune femme et se recroquevilla, en baissant les yeux, incapable de regarder plus longtemps celle qui se tenait accroupie devant elle. Elle puisa au fond d'elle le courage de finir sa phrase, d'une voie presque inaudible :

"C'était lui ou moi..."

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"Je comprend.. Si tu ne veux pas en parler je ne te force a rien."

Elle se leva et alla parler a un des vendeurs. Elle ne voulait pas s'adresser directement au gerant car elle le detestait. Le vendeur accepta de lui donner la neko, sans cacher son etonement. Il lui tendis cependant une laisse pour attacher la neko, disait-il. Les beux yeux bleus d'Idril virerent au rouge tellement elle etait furieuse. Elle pris la laisse et la jeta sur le pauvre vendeur qui ne faisait que son travail.

"Une laisse?? C'est tout ce que vous me proposez? Je viens pour libérer une jeune neko de cet enfer!!!!! Pas pour la remettre en prison! Vous l'avez bien regardée?? Croyez-vous vraiment qu'une fois sortie elle va se jeter a mon cou pour m'etrangler??"

Elle arracha des mains du vendeur la clé pour ouvrir la cage de Fujiro. Elle l'ouvrit et lança les clé au vendeur qui restait figé apres les paroles de l'actrice. Elle pris la main de Fujiro et la sortie de la cage.

"Làà.... Sa va mieu?"

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La neko resta repliée sur elle-même soulagée de ne pas avoir à en dire plus. Elle suivit du regard l'actrice qui se leva et alla parler à un vendeur. Fujiro observa avec une inquiétude mêlée d'espoir sa nouvelle maîtresse jeter au visage du vendeur la laisse qu'il lui proposait. Un sentiment qu'elle n'aurait pas su décrire pas monta en elle, un sentiment qui l'apaisait et la réconfortait tout à la fois...

"Une laisse ?? C'est tout ce que vous me proposez ? Je viens pour libérer une jeune neko de cet enfer !!!!! Pas pour la remettre en prison ! Vous l'avez bien regardée ?? Croyez-vous vraiment qu'une fois sortie elle va se jeter à mon cou pour m'etrangler ??"

Sa maîtresse avait tout à fait raison, Fujiro n'avait nullement l'envie de l'étrangler ! Mais de se jeter à son cou et de ronronner, ça, elle aurait pu le faire si elle n'avait pas subi autant de mauvais traitements qui lui avaient appris à ne pas extérioriser ses sentiments. La jeune neko attendit bien sagement que la cage s'ouvre et guidée par la main de sa maîtresse, elle en sortit, non sans hésiter quelques instants. Au dehors de sa cage, Fujiro qui se redressa un peu brutalement fut prise de vertiges mais sa maîtresse veillait. Quelques secondes après, la neko regardait sa maîtresse. Ce sentiment qui la prenait au coeur depuis l'arrivée de cette jeune femme, ce n'était ni plus ni moins de la reconnaissance.

"Làà.... ça va mieux ?"

Fujiro inclina légèrement la tête et esquissa un faible sourire, mais un sourire doux et sincère, au grand étonnement du vendeur et du gérant qui observait la scène de loin. Pourtant Fujiro agissait de façon naturelle avec sa nouvelle maîtresse qui venait d'acquérir sa confiance ! Tout à coup, ses oreilles se redressèrent et ses yeux s'écarquillèrent : Fujiro venait de s'apercevoir qu'elle ne connaissait pas encore le nom de celle qui l'avait sortie de cette enfer ! Toute honteuse de ne pas avoir posé la question plus tôt, la neko fit entendre à nouveau sa jolie voix :

"Excusez moi... quel est votre nom, s'il vous plait ?"

Fujiro ne réalisait pas encore tout à fait ce qui venait de se passer : cela lui semblait irréel, c'est pourquoi elle n'osait en demander davantage. Mais elle se demandait ce qui allait se passer à présent et l'incertitude fit vite retomber son sourire de tout à l'heure.

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"Excusez moi... quel est votre nom, s'il vous plait ?"

Idril regarda la jeune neko etonné, pas par la question, mais du faite qu'elle ne lui avait meme pas encore dit.

"Je ne me suis pas presentée??? Quelle etourdie je fais!! Hum... Je m'appelle Idril Sasuki, actrice a mes heures perdues. Et j'ai grandement besoin de toi. Mais as dans cet etat.... Voyons un peu....."

Elle tourna autour de Fujiro en la regardant attentivement.

*Alors... Un grand bain, de nouveaux vetements, un bon repas, une lime a ongles ^^Et on verra la suite apres.... Ah! Le coiffeur!"

"Bien! Sortons de cet endroit immonde qu'en dis-tu?"

Elle lui fit un grand sourire, la pris par le poigné et sortit de la boutique ans meme adresser un regard aux personnes qui l'observait attentivement de loin.

"Par quoi veux-tu commencer? Le repas? Le coiffeur? les boutiques?"

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Alors qu'Idril tournait autour de sa neko, celle-ci la suivit du regard. Mais l'actrice était déjà passé dans son dos pour réapparaître devant elle et l'entraîner dehors. La petite neko fut d'abord surprise par l'animation des rues et n'écouta que distraitement la question de sa maîtresse.

"Par quoi veux-tu commencer ? Le repas ? Le coiffeur ? les boutiques ?"

Par tout pensa-telle en se regardant dans une vitrine : la petite souillon eut honte de son reflet pitoyable alors que sa maîtresse incarnait l'élégance et la beauté. Il était évident qu'elle avait besoin d'un bon bain, de vêtements propres et de soins. Pourtant, c'est son estomac qui répondit le premier d'un gargouillement sonore. Gênée, Fujiro posa sa patte sur le ventre : elle avait faim ! Mais la neko réfléchit quelques secondes. Plus que d'assouvir sa faim, elle désirait avant tout retrouver une apparence convenable. D'un regard circulaire autour d'elle, Fujiro aperçut l'enseigne d'un salon de coiffure. Fujiro se retourna vers sa maîtresse pour lui montrer l'enseigne et accompagna son geste d'une formule de politesse.

"Je voudrai... aller chez le coiffeur s'il vous plait."

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"Le coiffeur tu es sure? Tu as l'air d'avoir terriblement faim. Mais on ne t'acceptera pas avec cet allure la........... Bon alors direction le coiffeur."

Elle pris la main de Fujiro et l'entrana dans la boutique d'en fac, celle d'un coiffeur.

"Bonjour!! Je voudrait une nouvelle coiffure.. Euh.......... Non pas moi! je veux dire ma neko! pour ma neko!"

Elle regarda Fujiro et lui souria.

"Tu veux quoi comme coiffure? Tout couper? un carré? juste les bouts et les demeler? aux epaules? Un degradé? une frange? une tresse? Decide toi!"

Le coiffeur etait petit mais luxueux. Tousn etait tres bien coiffés et bien habillés. A l'interieur ils avaient mis de la musique qui resonnait doucement aux oreilles. Les fauteuilles semblait confortables.

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"Tu veux quoi comme coiffure? Tout couper? un carré? juste les bouts et les demeler? aux epaules? Un degradé? une frange? une tresse? Decide toi!"

Fujiro se demanda si sa maîtresse était toujours ainsi, débordante de vitalité. Encore un peu et la neko en oubliait les différentes coupes proposée par l'actrice ! Un coiffeur l'entraîna vers une place libre, lui passa une serviette au cou et la fit s'asseoir en prévision d'un bon shampooing. Le fauteuil était confortable, presque trop pour la petite neko qui n'avait plus connu le moelleux d'un fauteuil depuis la mort de sa grand-mère. Elle aurait presque pu s'y endormir en d'autres circonstances. Mais c'est avec inquiètude que Fujiro se laissa faire : elle ne cessait de chercher du regard Idril sans qui elle se sentait un peu... perdue. Un bon quart d'heure plus tard, sa chevelure était propre et démêlée, à grand renfort de démélant et de peignes dont les dents se cassaient sur les noeuds vieux de plusieurs semaines. Pourtant, le coiffeur montra une patience infinie pour démêler la longue chevelure de Fujiro, sans l'abîmer. Il ne restait plus qu'à faire une coupe. On amena la neko à une coiffeuse et on lui montra quelques modèles. Mais elle semblait avoir déjà fait son choix : une tresse ferait très bien l'affaire !La neko eut un moment de panique en voyant une employée avec un petit couteau. Mais en regardant de plus près, ce n'était qu'une lime à ongle. L'employée, sans perdre un instant, se mit en devoir de limer les griffes de Fujiro. La sensation était désagréable, pourtant Fujiro ne dit rien et patienta. Le coiffeur de son côté tressait les longs cheveux de la neko, lui reprenant souvent la tête pour qu'elle cesse de bouger alors que celle ci voulait vérifier que sa maîtresse était toujours là.

Comme sa neko avait les cheveux longs, Idril dut attendre encore une bonne demi-heure avant qu'on ne lui rende Fujiro, parfaitement bien coiffée et manucurée mais toujours affamée. La neko une fois relâchée s'empressa de rejoindre sa maîtresse et, tout en étant à moitié cachée derrière l'actrice, elle remercia le coiffeur puis s'adressa à Idril avec un grand sourire.

"Merci."

Ces remerciements étaient on ne peut plus sincères. Bien que son ventre criait famine, Fujiro avait encore à trouver des vêtements décents... Ce devait certainement être la prochaine étape ! Pour l'instant, Idril était occupée à payer le coiffeur.

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Lorsque Fujiro reaparu toute belle une bonne demi heure plus tard, Idril la trouva vraiment splendide. Elle paya le coiffeur avec un large pourboir.

"Merci."

"Mais derien Fujiro, de toute façon je l'ai fait aussi un peu pour moi on va dire ça comme ça ok? Bon maintenant on va au magasin de vetement."

Idril ne savait pas pourquoi mais Fujiro lui donnait envi d'avoir la peche et elle pensait que si elle ne l'avait pas ce n'etait pas bien pour sa neko. Elle voulait d'avantage la traité comme une amie que comme une esclave, ou autres choses. Bien qu'elle lui sera forte utile pour la cuisine qui n'etait pas son fort^^ en esperant que sa neko soit meilleur qu'elle.